Reconstruction mammaire à Bruxelles, Waterloo, Uccle
Chirurgie de reconstruction mammaire à Dion-le-Mont
La reconstruction mammaire est une intervention nécessaire après amputation partielle ou totale du sein afin de rendre à la femme, dans la mesure du possible, sa féminité.
La prise en charge des patientes mammectomisées doit être professionnelle, humaine et raisonnable suivant les souhaits exprimés par celles-ci.
Dans le décours d'une mammectomie (ablation du sein), que ce soit après cancer ou après une autre pathologie, la reconstruction peut être immédiate ou différée.
Quelle est la différence entre une reconstruction mammaire immédiate et une reconstruction mammaire diffèrée ou secondaire ?
Si le traitement du cancer est uniquement chirurgical et ne nécessite aucun traitement complémentaire (radiothérapie, chimiothérapie), une reconstruction immédiate lors de l'intervention d'ablation peut être effectuée dans le même temps opératoire. Il faut cependant toujours garder à l'esprit que la poitrine ne sera jamais comme avant et il faut éviter de donner de faux espoirs à la patiente en lui promettant qu'on ne verra pas de différence.
La reconstruction secondaire après mastectomie est plus souvent conseillée. Après les traitements complémentaires prescrits (chimiothérapie, hormonothérapie, radiothérapie) on jugera mieux de la qualité de la peau laissée par la radiothérapie pour choisir la technique de reconstruction la plus appropriée. Les patientes sont également plus à même de se rendre compte du déficit présent et du travail de reconstruction nécessaire.
Dans l'intervalle la patiente pourra porter une prothèse externe amovible afin d'atténuer les asymétries de silhouette.
La radiothérapie peut effectivement induire une radiodermite (peau brûlée) qui diminuera les qualités élastiques et vasculaires de la peau. Le geste réparateur devra en tenir compte.
Quelles sont les différentes techniques de reconstruction mammaire ?
Il existe différentes techniques de reconstruction allant de la plus simple à la plus compliquée.
Il faudra compter en général plusieurs étapes pour reconstruire un sein :
D'abord permettre de retrouver forme et volume au niveau du sein amputé, symétriser le sein controlatéral, effectuer les corrections et retouches nécessaires selon l'évolution postopératoire et enfin reconstruire la plaque aréolo-mamelonnaire.
Une qualité de peau correcte permettra souvent de simplement reconstruire le sein amputé par la mise en place d'un implant mammaire.
Celui-ci sera en général anatomique (prothèses profilées, en goutte) pour simuler au mieux un galbe de sein naturel. (cfr Augmentation mammaire)
En cas d'importants délabrements cutanés et perte d'élasticité (radio dermite), des techniques plus agressives telles que des reconstructions par lambeaux doivent être envisagées.
Il convient de garder les techniques les plus lourdes en réserve en cas de complications.
Voici les différentes techniques de reconstruction
De la plus simple à la plus complexe :
La reconstruction mammaire simple par prothèse.
La mise en place de prothèse se fait derrière le muscle et la peau par la cicatrice de mammectomie ou par une cicatrice dans le sillon suivant l'état des téguments et du muscle.
Le volume est choisi en fonction des possibilités qu'offrent l'état des téguments et la taille de l'autre sein.
Il s'agit d'une intervention dont les suites immédiates sont relativement simples.
Si la qualité de la peau est bonne et qu'il n'y a pas de souffrance cutanée, la prothèse mise en place est bien protégée et recouverte par le muscle pectoral.
La complication principale de la mise en place de prothèse après reconstruction est la formation de coques péri- prothétiques qui nécessitent parfois d'envisager une autre technique de réparation.
La reconstruction mammaire par expansion tissulaire et prothèse.
Si le volume à reconstruire est plus important et que la mise en place d'une prothèse plus grosse est nécessaire, il faudra faire appel à la technique d'expansion tissulaire. Cela consiste à mettre lors d'un premier temps opératoire une prothèse gonflable qui sera progressivement gonflée en postopératoire par injection itérative de sérum physiologique. Ceci afin de créer de la peau thoracique supplémentaire par expansion.
L'espace ainsi obtenu permettra dans un second temps opératoire d'enlever la prothèse d'expansion et de la remplacer par une prothèse définitive du volume adéquat. Les expansions se font avec des prothèses profilées afin de recréer plus facilement un sillon mammaire.
Cette procédure nécessite également une peau avec des qualités élastiques intactes.
La reconstruction mammaire par lambeau de muscle grand dorsal.
Dans le cas d'un manque de peau important ou d'une peau forte abîmée, il conviendra d'amener sur place un lambeau complet de peau et de muscle avec pédicule vasculaire (artères et veines) prélevé dans le dos au niveau de la bretelle le soutien-gorge (cicatrice résiduelle).
L'addition d'une prothèse mammaire est parfois nécessaire pour obtenir assez de volume si le volume de graisse prélevée dans le dos n'est pas suffisant. C'est bien souvent le cas.
Le sein reconstruit présentera tout de même un aspect de peau rapportée de par sa texture et de sa coloration différente.
La reconstruction mammaire par lambeau abdominal.
Ces lambeaux sont prélevés au niveau du ventre.
Le TRAM (transverse rectus abdominis myocutaneous flap) consiste à déplacer une palette cutanée du ventre, pédiculée (attachée) par le muscle grand droit de l'abdomen à fin de reconstruire un sein ptosé
avec un sillon mammaire .Ceci avec une peau de même texture et de même couleur.
Cette technique est plus lourde et présente cependant de nombreux inconvénients (complication de retour veineux , nécrose,...).
Le DIEP ( Deep inferior Epigastric Perforator flap) consiste à disséquer que les performances du pédicule inférieur vasculaire sans prélever le muscle. Celui-ci présentera moins de complications. Il doit être réalisé
par une équipe chirurgicale bien entraînée.
La reconstruction de la plaque aréolomamelonnaire.
Il s'agit de la " Cerise sur le gâteau " qui une fois formes et volumes reconstruits et symétriques, permettra de parachever la reconstruction mammaire .Différentes techniques de reconstruction de l'aréole et du mamelon sont possibles suivant l'état de la peau et la position des cicatrices.
La symétrisation du sein controlatéral.
La symétrisation du sein controlatéral est soit réalisé par une technique de réduction mammaire ou de mastopexie, (cfr réduction mammaire et mastopexie ), soit parfois par une augmentation mammaire si un volume suffisant a pu être mis en place au niveau du sein amputé ( cfr augmentation mammaire).
La reconstruction mammaire nécessite en général plusieurs interventions exigeant de la patience afin d'obtenir un résultat durable et redonnant confiance en soi. La patiente retrouve alors sa féminité au niveau de la poitrine.
Le Docteur Mathieu, votre chirurgien esthétique à Bruxelles (Waterloo), et dans le Brabant Wallon, expliquera les différentes techniques adaptées à chaque cas et vous guidera dans les choix à faire.
Pour prendre rendez-vous, veuillez prendre contact avec le cabinet de chirurgie esthétique aux alentours de Dion-le-Mont, Wavre, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Tervuren, Uccle, Leuven, Lasne...
Infos complémentaire :
Lambeaux
- Reconstruction du sein par grand dorsal
- Reconstruction sein grand droit abdomen
- Reconstruction du sein par lambeau DIEP
Graisse
Le lipofilling du sein.
Il s'agit d'une technique complémentaire pour corriger les petits défauts localisés de volume de la glande mammaire par injection de graisse autologue.
Il faut cependant avoir assez de quantité de graisse à pouvoir prélever.
Pour une augmentation mammaire classique, l'usage de prothèses est cependant préférable et conseillé.
Ce procédé est souvent utilisé en reconstruction mammaire (cfr Reconstruction mammaire)
- Transfert graisseux pour reconstruction mammaire
- TRANSFERT GRAISSEUX pour LA CORRECTION DES SEQUELLES
Mamelons
Protheses
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